L’info
L’AFNOR (association française de normalisation) vient de présenter les versions finales des claviers AZERTY « amélioré » et « BÉPO ». Cette norme n’est pas obligatoire et pourra être adoptée par les constructeurs qui le souhaitent.
Ce que ça implique
Sans changer l’ordre des lettres, le clavier AZERTY amélioré met à l’honneur les caractères spéciaux. Il ressemble plus à l’AZERTY Mac qu’à l’AZERTY Windows et permet, par exemple, d’insérer facilement un @, un #, un æ, un œ, un ç ou des guillemets français (« »). Mettre des caractères spéciaux en majuscule comme un (É, È ou À) est également plus facile, plus besoin de composer des commandes à base de chiffres.
Le clavier BÉPO change, lui, complètement l’ordre des touches. Il se base sur les lettres les plus utilisés en français et met les accents et caractères spéciaux directement au cœur du clavier. Le but est le même, mettre en avant les particularités de la langue de Molière.
Le clavier AZERTY actuel va-t-il disparaître ? C’est plus compliqué que ça. Une norme n’est pas obligatoire et ne peut être adoptée que par les constructeurs qui le souhaitent. Par défaut, en option ou pas du tout, chaque marque décidera ce qu’elle veut faire. On peut aussi imaginer que l’AZERTY « amélioré » et le BÉPO deviennent des options des claviers virtuels d’iOS et Android.
Le contexte
Fin 2015, le ministère de la culture avait sollicité l’AFNOR pour se pencher sur la question des claviers français. Son constat était le suivant, l’AZERTY classique incitait à faire des fautes d’orthographe. Depuis, l’AFNOR travaille sur ces nouvelles dispositions avec un consortium de partenaires et avait même sollicité les internautes en 2017. Elle a rendu mardi 2 avril son travail final.
Source :
AFNOR
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