Les deux annonces ont eu lieu en même temps que celle de Vizzavi, nouveau nom du portail Internet multi-accès de VivendiNet et de Vodafone. En réussissant son OPE sur Mannesmann, l’opérateur britannique avait accepté de rendre à Vivendi la moitié de la participation du groupe allemand dans Cegetel. Soit 7,5 %.Aujourd’hui, ce sont donc 15 % du capital de sa filiale télécoms que Vivendi va pouvoir récupérer, alors qu’il en détient déjà 44 %. Néanmoins, Jean-Marie Messier, son PDG, a précisé qu’il discuterait avec les autres actionnaires pour répartir ces 7,5 % supplémentaires. Et notamment avec British Telecom (26 % actuellement) qui, toujours selon Jean-Marie Messier, ” a marqué sa volonté de demeurer un partenaire à long terme “.Le groupe français a par ailleurs annoncé qu’il n’était plus candidat à l’obtention, outre-Rhin, d’une des licences UMTS (téléphonie mobile de troisième génération) que les autorités allemandes doivent mettre aux enchères. Raison mise en avant : processus trop pénalisant pour les nouveaux entrants. “Tous les pays qui ont privilégié le développement de la société de l’information ont opté pour le système de soumission comparative avec des niveaux acceptables”
, a-t-il déclaré.En France, le mode dattribution des licences UMTS devrait être annoncé par le gouvernement dans quelques semaines.
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