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VMware ESX 1.1 met l’accent sur la sécurité

VMware ESX se renforce sur le marché de l’application hébergée, grâce à l’amélioration des procédures d’installation et d’administration.

L’émulateur vedette Windows/Linux améliore son champ fonctionnel et se renforce en sécurité.Dans un premier temps, l’éditeur VMware a commercialisé la solution ESX en mode serveur pour plates-formes Intel 8 voies ou AMD1 voie. Fondé sur un noyau propriétaire baptisé VMkernel, VMware ESX permet d’émuler de 4 à 20 environnements Windows 2000, NT 4.0, Red Hat Linux 6.x et 7.x par machine physique. Chaque machine émulée permet le partage de fichiers (CIFS, Samba, Novell ou NFS).Enfin, VMware ESX gère jusqu’à 2 Go de mémoire vive, autorise la création de trois cartes Ethernet virtuelles, et assure une gestion des périphériques Fibre Channel et Gigabit Ethernet (16 disques SCSI ou Fibre Channel maximum par émulation). Autant de fonctions qui destinent le produit au marché FAH.

Audit du serveur et sécurisation des accès

Les professionnels de l’hébergement déploraient une faible sécurisation de l’émulateur. Dont acte, VMware ESX 1.1 met désormais l’accent sur la sécurité et les fonctions d’administration.L’émulateur réalise désormais un audit du serveur physique utilisé. Mis à jour au rythme des modifications matérielles dans un index, ce recensement permet de connaître durant l’installation quels matériels réseaux et disques physiques seront pris en charge.Par ailleurs, le produit embarque désormais des tables MIB, et un serveur SNMP, destiné à exporter ces données de configuration suivant un format standard (ASN) vers les consoles d’administration du marché (HP OpenView, Compaq Insight Manager…).De plus, si la version précédente permettait le fonctionnement en cluster de plusieurs unités d’allocation virtuelles ou physiques, elle n’autorisait pas le blocage des opérations d’accès à un disque géré par le protocole SCSI (reserve/release). C’est désormais le cas. Enfin, l’administration à partir de la console Web est aujourd’hui sécurisée par l’entremise des protocoles SSL et SSH.

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Francisco Villacampa