Trois ans après la signature, jour pour jour, le 29 janvier 1998, d’un accord entre Cegetel et Canal+, Bertelsmann, et AOL, Vivendi serait enfin parvenu à mettre fin à sa participation dans AOL France, qui se monte à 55 % des parts. L’accord de principe aurait été trouvé, il ne reste plus qu’aux juristes des deux parties à s’entendre sur les modalités de la cession.Des synergies étaient envisagées au niveau de chacune des filiales concernées, puisque Canal+ devait offrir l’accès Internet à ses abonnés, tandis que Cegetel assurait de son côté la fourniture d’une infrastructure en propre pour les tuyaux.L’ensemble du dispositif faisait de Vivendi (alors encore Compagnie Générale des Eaux) le challenger officiel de France Télécom dans la course à l’abonné Internet. Depuis, les espoirs placés dans la filiale française du numéro un mondial de l’accès Internet ont été déçus, AOL se faisant nettement distancer par Wanadoo, de France Télécom (600 000 abonnés pour AOL contre plus de 2 millions pour Wanadoo au dernier pointage).AOL Europe et sa filiale française retourneront donc bientôt à 100 % dans le giron de la maison mère puisque, depuis 1998, Bertelsmann a vendu à son tour ses parts. Aucun repreneur ne s’est fait connaître à ce jour.
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