En évinçant Jean-Marie Messier de la présidence de Vivendi Universal, le conseil d’administration a voulu sauver de la déroute financière le deuxième groupe mondial de communication et préserver la réputation de la place de Paris.À moins d’un accident majeur, le premier objectif devrait être atteint par la nouvelle équipe dirigeante d’ici à septembre. Pour autant, le sauvetage de Vivendi n’annule pas totalement le risque d’une dégradation de l’image de marque du monde des affaires made in France. L’intervention officieuse de l’Élysée dans le dossier Vivendi a balayé en quelques semaines la quête de légitimité libérale des patrons français. Claude Bébéar, Henri Lachmann, Jean-René Fourtou ?” pour ne citer qu’eux ?” sont intervenus en mission commandée pour pallier les défaillances d’un conseil d’administration paralysé par ses pesanteurs internes.
Cette prise de pouvoir nous ramène quelques années en arrière, où tout ce qui touchait à la communication audiovisuelle était surveillé par le pouvoir. On est loin du discours libéral qui sen tient aux seules lois du marché.* rédacteur en chef adjoint
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