Les réseaux urbains et régionaux (MAN) sont l’objet d’une forte concurrence parmi les constructeurs télécoms. Les plus grands, tels que Nortel, Lucent ou Alcatel, y ont déjà pris pied. Mais l’on trouve également sur ce marché des acteurs plus spécialisés comme Ciena, cantonné dans l’optique, et même plus spécialisés encore tel ONI, qui se consacre uniquement à ce secteur. Si, dans le c?”ur de réseau, les caractéristiques de performances en bande passante et en portée priment, dans les réseaux urbains et régionaux, ce sont plutôt les fonctions d’agrégation de trafic et de mise en ?”uvre de services qui importent. A Interop Paris, ONI a fait la démonstration de sa plate-forme 2500, sortie quelques mois plus tôt. Elle utilise une technologie de multiplexage de longueurs d’onde dite “lâche” (Coarse WDM) à huit lumières espacées de 20nm au lieu de 2,5 en DWDM. D’où des équipements moins performants, mais moins coûteux, avec des interfaces de 100 Mbit/s à 2,5 Gbit/s.Autre technologie mise en ?”uvre, le Digital Wrapper (sorte d’encapsulation au niveau optique pour le transport d’informations de gestion de réseau).
Bientôt une nouvelle plate-forme
Ciena, lui, met l’accent sur le Core Director, un commutateur optique, issu du rachat de Lightera en 1999. Il dispose d’une matrice électrique de 640 Gbit/s de bande passante. Cette stratégie rappelle celle de Corvis, qui a annoncé au printemps son OCS (Optical Convergence Switch).
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