- Jeux, fêtes et matches
- Viva el presidente !
- Renaissance d’un héros
- Irrécupérables !
Le pouvoir, c’est bien, mais le pouvoir suprême, quel pied ! Nouveau président d’une République bananière fictive en pleine Guerre froide, vous allez devoir, au gré de 15 longues missions, gérer une île paradisiaque (les graphismes sont particulièrement réussis) avec pour objectif principal le détournement d’un maximum d’argent vers votre compte en Suisse. Pour parvenir à vos fins, vous devrez développer le pays et essayer de contenter le peuple. La partie construction est basique mais efficace. Vous délimitez des parcelles destinées à la production de matières premières (mines, champ de pétrole, terres arables…) que vous transformez en produits de consommation destinés à l’usage local et à l’exportation. Pour cela, vous créez des bâtiments adaptés (manufacture de tabac, rhumerie, raffinerie…) et vous vous assurez que la main-d’œuvre soit suffisante pour les faire fonctionner. Vous devez bâtir des infrastructures à l’usage des habitants, qui, avec le développement du pays, voudront obtenir plus de services (meilleurs habitats, lycées, hôpitaux…). Mais cela coûte cher, d’autant plus que vous voudrez sûrement détourner une partie des fonds publics à votre usage personnel. Ignorer la populace peut s’avérer dangereux, les contestataires risquant de se transformer en rebelles et tenter de vous déstabiliser. À vous de trouver les mots et gestes justes pour les rassurer, ou les éliminer grâce à l’armée ou aux services secrets… À condition de vous être montré généreux envers les généraux. Au final, Tropico 3 est un jeu plaisant, mais qui aurait mérité d’être un peu plus difficile.
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