Signe des temps, la nouvelle version de la plate-forme d’intégration de l’Américain Vitria se soucie davantage des coûts de mise en ?”uvre et d’exploitation des architectures EAI. Ainsi, BusinessWare 4.0 dispose de fonctions de gestion du cycle de vie des solutions et d’une architecture à base de composants. Cette approche accélère la mise en ?”uvre de solutions, notamment par l’exploitation d’un référentiel de conception où les “services métiers”, objets d’accès aux applications, sont stockés. L’éditeur a packagé des objets préparamétrés pour les ERP, les offres CRM (Customer relationship management) du marché, eBXML ou encore EDI. Les phases de conception, de configuration, de déploiement et d’administration sont clairement dissociées. Il devient ainsi possible de créer un fichier JAR (Java archive) regroupant la configuration type d’un projet et de déployer ce package vers de multiples utilisateurs via l’annuaire LDAP.
Le standard J2EE reconnu
Autre innovation, BusinessWare 4.0 reconnaît les standards J2EE, RMI, et les services web. Les plates-formes EAI étant de plus en plus présentes au sein des applications transactionnelles de type B to B, leur utilisation en mode synchrone prend peu à peu le pas sur les applications asynchrones ou batch. Par ailleurs, il est possible de contraindre BusinessWare à s’appuyer sur un bus message, tel JMS ou MQSeries, plutôt que sur son bus propriétaire. De même, les capacités d’extraction de données s’étant banalisées, Vitria mise désormais sur celles de gestion de processus pour se distinguer sur le marché EAI. L’Américain dispose notamment d’un outil de suivi en temps réel des performances de la plate-forme, baptisé BAM (Business Analysis and Monitoring).
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.