1. Rapidité d’impression
À l’issue des tests, la logique est respectée puisque les moteurs d’impression les plus rapides s’imposent. Ainsi, la Nashuatec P7535n (35 p/min) est la seule à passer en dessous de trois minutes (2 minutes
57 secondes) pour imprimer notre document texte de référence, devançant respectivement les modèles 33 p/min de HP, Lexmark et Kyocera.Les vitesses maximales annoncées par les constructeurs sont globalement respectées sur du texte, que ce soit en résolution standard ou en haute résolution, si l’on excepte la T640n de Lexmark pour qui le passage en haute
résolution est synonyme d’une division par deux de la vitesse d’impression. Mis à part le modèle de Kyocera, toutes les imprimantes requièrent une dizaine de secondes pour imprimer la première page d’un document en résolution standard.
2. Qualité d’impression
Forts de mécaniques de type 1200 x 1200 p/p de résolution optique, les modèles affichent une bonne qualité pour le texte et les documents composites, mais des difficultés persistent en présence d’un document
photo. Chez Lexmark, l’impression en haute résolution exige deux fois plus de temps pour une qualité analogue à celle en standard. Le gain en qualité en haute résolution n’est significatif que sur les graphiques et les images Bitmap (lissage de
courbes, tramage et précision).À l’arrivée, les modèles de HP et Kyocera s’imposent dans la plupart des profils de test. Alors que la résolution est ‘ réduite ‘ à 600 x 600 p/p en mode standard
pour la plupart des modèles, celui de HP opte pour une résolution en 1200 x 600 p/p quand Kyocera ?”uvre systématiquement en 1200 x 1200 p/p.
3. Administration
Les modèles testés s’installent facilement et sont fournis avec un outil d’inventaire automatique multimarque. Tous bénéficient d’un serveur web embarqué permettant d’accéder aux informations de statut à partir d’un simple
navigateur. Il faudra dans la plupart des cas interroger chaque imprimante séparément.Seuls HP et Lexmark disposent en effet pour cette catégorie d’imprimantes d’outils permettant une vraie gestion centralisée d’un parc d’imprimantes. LexmarkMarkVision, et HP Web Jetadmin permettent ainsi, outre la mise à jour à
distance des microcodes, le clonage de configuration. La solution des problèmes de bourrage papier est aisée chez tous, sauf chez Kyocera faute d’indications claires.
4. Ergonomie utilisateur
La documentation fournie pour l’ensemble des imprimantes est détaillée et la navigation depuis le panneau de contrôle est aisée, particulièrement pour le modèle de Lexmark (écran de 4 lignes, 4 flèches de navigation,
clavier numérique, bouton de sélection) et celui de Kyocera qui adopte une logique Windows.S’agissant de la richesse du pilote d’impression, la T640n est la seule à permettre l’insertion d’un fonds de page sans avoir à passer par un pilote propriétaire ou un module d’extension (KYOeasyprint ou Iclink pour Kyocera). HP
fait tout simplement l’impasse sur la fonction. Seuls les modèles de Ricoh et Lexmark assurent en standard la fonction de chiffrement SSL des données entre le client et l’imprimante.
5. Capacité et autonomie
Les imprimantes de cette étude sont préconisées pour un volume moyen de 20 000 pages/mois, soit environ 700 feuilles/jour. En standard, la capacité d’accueil oscille entre 250 feuilles pour la T64 0nde Lexmark et
850 feuilles pour celle de HP. Les disparités sont plus nettes en termes d’évolutivité. Le modèle de HP ne peut accueillir plus de 950 feuilles quand celui de Lexmark peut atteindre 3 850 feuilles.Côté autonomie, les constructeurs annoncent de 6 000 pages (HP) à 20 000 pages (Kyocera, NRG, toner haute capacité Lexmark), même si, à 5 % de couverture, celles mesurées sont étonnamment (hors Lexmark) de 50 à
100 % supérieures. Le coût à la page s’inscrit ainsi entre 0,0032 euro/page chez Kyocera et 0,0228 euro/page chez Lexmark.
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