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Visual Studio.Net efficace, mais perfectible

Des bogues subsistent dans l’environnement de développement de Microsoft.

Cest l’un des plus gros projets de développement réalisés avec Visual Studio.Net, le nouvel environnement de développement de Microsoft. Conduit par E-Charlemagne, une start up française installée près de Clermont-Ferrand, il permet de vendre aux écoles, universités et organismes de formation une plate-forme d’e-learning (formation en ligne).Sa particularité : être présenté sous la forme de modules à la carte. D’où la nécessité de le réaliser à base de composants. Pour ce faire, plusieurs architectures et technologies ont été préalablement examinées ?” en particulier, la technologie J2EE. Cette dernière a cependant été écartée. Principalement parce qu’“elle aurait demandé trois fois plus de temps, étant dépourvue de composants web prêts à l’emploi”, explique Antoine Dubost, PDG et fondateur d’E-Charlemagne.

Des problèmes liés aux versions provisoires

L’essentiel du code a été écrit en C#, le nouveau langage de développement de Microsoft. “Nos développeurs connaissaient bien C++, et les particularités de C# sont relativement simples à assimiler”, estime Antoine Dubost. Mais si le projet a pu être développé rapidement, l’équipe d’E-Charlemagne a rencontré d’importants problèmes, pour certains liés à l’utilisation des versions provisoires successives de Visual Studio.Net. Ainsi, dans la première version bêta, “le compilateur n’était pas stable, le générateur de code ôtait régulièrement du code, explique le fondateur, et certains menus disparaissaient en présence de composants volumineux”. Ces problèmes ont été corrigés par la deuxième version bêta de l’atelier, mais il reste un dysfonctionnement de taille : l’impossibilité de gérer les gros projets. “La bêta 2 de Visual Studio.Net est incapable douvrir notre projet dans son ensemble. Nous avons dû constituer des microprojets”, précise Antoine Dubost.

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Ludovic Arbelet