Le dernier-né de la série des Silent Hill vous transporte dans un univers sombre et lugubre, au cœur de la campagne américaine. Dans la peau d’un jeune militaire, héros du jeu, vous retournez, après des années d’absence, dans votre village natal. Sujet à d’étranges visions, vous rêvez que votre jeune frère est en danger, et partez à sa recherche. Mais la ville a changé. Les rues sont quasiment désertes, les boutiques sont fermées et barricadées. Dans sa maison, notre héros découvre sa mère prostrée sur une chaise, incapable de parler. Une ambiance terrifiante accentuée par la nuit sombre et brumeuse, que notre lampe de poche peine à éclairer. Il faut dire que le jeu, réservé exclusivement à un public mature, est conçu pour être joué dans l’obscurité complète, et si possible de nuit. Comme tous les volets de la série, Homecoming repose essentiellement sur un climat glauque, malsain, terriblement dérangeant, qui doit autant aux graphismes qu’aux bruitages et à la musique. Et comme tous les épisodes, le scénario s’avère très linéaire, s’apparentant presque à un film d’horreur interactif. Comparé aux précédents volets, Homecoming laisse une place plus importante à l’action, lorgnant ainsi son concurrent Resident Evil. Les combats toujours inattendus, sont brefs mais terriblement violents. En revanche, la maniabilité n’a rien de comparable avec celle d’un jeu d’action 3D et il est délicat de cibler les ennemis les plus rapides. C’est parfois frustrant.
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