Depuis le début de l’année, Visa est capable de mesurer les achats en ligne effectués avec son système de paiement. Et si les ventes sur Internet ont progressé de un million de transactions, atteignant 3,2 millions environ, elles ne représentent encore que 1,3 % du total.Visa a également évalué le taux d’impayés (0,69 %) pour ce type d’achats. Il est beaucoup plus important que pour ceux effectués dans les boutiques (0,04 %), ou même par vente à distance classique par téléphone ou courrier (0,34 %). Mais impayé n’équivaut pas à fraude. En effet, un impayé correspond à une contestation d’un client pour un débit constaté sur son récapitulatif mensuel. Dans le cas des achats sur Internet, il est immédiatement remboursé.Les raisons de ces demandes sont multiples mais, dans plus de la moitié des cas, il s’agit simplement d’une erreur. Elle peut venir du site ou bien du client qui ne reconnaît pas le nom du marchand en ligne sur son relevé. Seul un faible pourcentage est dû à une vraie fraude (vol de numéro de carte ou pratiques malhonnêtes du marchand).En juin, le taux d’impayés se situait à 0,69 %, en baisse par rapport au mois de mars, où il s’élevait à 0,95 %. Cette diminution serait due à une politique de surveillance attentive des sites marchands. Une boutique ayant plus de 5 % d’impayés reçoit ainsi un ultimatum, lui intimant de réduire son taux dans le mois qui suit.Au cours des derniers mois, 66 boutiques se sont vu interdire d’utiliser le moyen de paiement Visa. Aujourdhui, plus de 500 sites dans le monde, dont 200 européens, sont ainsi scrutés par Visa.Les chiffres communiqués par Visa ne concernent que les paiements effectués en Europe, et encore pas tous car en France, par exemple, Visa ne comptabilise pas les achats lorsque le client et le commerçant sont dans des banques françaises.
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