Implanté en France depuis le rachat de son homologue français Adarweb au début 2001, l’hébergeur américain Verio se lance aujourd’hui dans la fourniture d’applications hébergées, avec un service de bureau virtuel baptisé Virtual Office. L’offre de cette filiale de l’opérateur japonais NTT DoCoMo est assez classique. Elle comporte un gestionnaire de contacts et un calendrier, dont le contenu peut être partagé par les utilisateurs, et un système de messagerie. Deux autres fonctions permettent néanmoins à Virtual Office de se prétendre outil de travail collaboratif : par une administration accessible aux utilisateurs les moins expérimentés, il est possible de créer des forums de discussion en moins d’une minute. L’administrateur peut aussi générer une arborescence de dossiers et de sous-dossiers, dans lesquels sera stocké n’importe quel type de documents. Enfin, des propriétés peuvent être affectées à chaque document comme l’accès en lecture seule ou en modification.
De 7 à 10 euros par mois
Selon l’éditeur, le calendrier et le gestionnaire de contacts sont accessibles depuis tout terminal WAP. Dans le cadre de la messagerie, ces derniers n’autorisent toutefois que la visualisation des en-têtes des messages. L’ensemble des données est stocké dans une base Oracle8i, hébergée dans le centre de données britannique de Verio. Pour 7 à 10 ? ht par mois et par utilisateur (46 à 66 F), Verio alloue un espace de stockage de 30 Mo. La sécurisation de la transmission des données est assurée par un chiffrement SSL à 128 bits. “Notre solution est d’abord destinée à apporter un service complémentaire à nos 8 000 clients en France. En tant quhébergeur, nous possédons notre propre infrastructure, ce qui garantit une bonne qualité de service”, conclut Isaac Assayag. Un argument a priori solide.
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