Créé par le Crédit Agricole Alternative, filiale du Crédit Agricole Indosuez, avec pour opérateur la ” start-up ” bordelaise Migratech, SpiritXChange fait le pari de réussir là où un projet de contrat à termes sur les grands vins de Bordeaux lancé il y a un an par ParisBourse avait échoué, en raison de l’hostilité des négociants bordelais.Migratech, qui gère le site vinicole Wine Alley, précise que la mise en route du système à Vinexpo se fait à titre de démonstration, mais néanmoins avec des lots de vins réels.Le lancement définitif est prévu à la fin du mois de juillet.Les professionnels (producteurs, négociants, importateurs) peuvent y proposer des lots de vins ou de spiritueux, dont la date de livraison est fixée. Ces lots sont ensuite mis aux enchères pour une durée courte, les acheteurs potentiels pouvant suivre les cours en temps réel.Un second marché, ouvert sur des périodes plus longues, permet aux acquéreurs de remettre en vente un ou plusieurs lots. SpiritXchange assure que toutes les garanties bancaires et de transactions seront prises pour que ce système fonctionne réellement comme les places boursières.” Ce n’est pas un marché spéculatif mais un système régulateur “, a affirmé Emmanuel Etcheparre, PDG de Migratech, qui estime que SpiritXchange est ” complémentaire ” des méthodes de commercialisation traditionnelles.Selon Migratech, le marché est considérable. La société l’estime à plus de 15 milliards de francs, dont un quart pour les grands vins.” C’est un challenge mais je suis raisonnablement confiant. En une semaine, on a lancé un appel d’offres pour alimenter le marché à l’occasion de Vinexpo. Et nous avons trouvé énormément de producteurs dans le bordelais qui étaient prêts à s’y essayer “, a ajouté Emmanuel Etcheparre.Ce système a été dévoilé à l’occasion du salon bordelais où 55 000 professionnels venus de plus de 120 pays sont attendus jusqu’à jeudi soir
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