- Vingt-six portables de 599 à 799 euros
- Huit PC portables à 599 euros
- Neuf PC portables de 679 à 699 euros
- Neuf PC portables de 779 à 799 euros
En cette rentrée 2007, il se vendra globalement plus d’ordinateurs portables que de machines de bureau. La raison est assez simple : on trouve désormais des ordinateurs portables à partir de 599 euros. Et dans une fourchette que nous avons définie, de 599 euros jusqu’à 799 euros, nous avons débusqué pas moins de 26 offres, plus ou moins attractives, proposées par six grands constructeurs.
Apprendre à décoder les étiquettes
Globalement, en tant que consommateur, vous y trouverez votre compte. Mais préalablement, vous devrez définir vos besoins et apprendre à décoder ce qui se cache derrière des étiquettes aux propositions volontairement mal renseignées. Car, contrairement à ce que le bon sens pourrait laisser penser, ces machines n’ont pas toujours été conçues dans l’optique de répondre à un usage donné et précis. Il s’agit en fait pour plusieurs acteurs d’occuper les linéaires des grands distributeurs et des multispécialistes avec des tarifs s’échelonnant tous les 100 euros.
A ce petit jeu là, Acer a démontré depuis plusieurs années un certain savoir-faire et faire-savoir. Mais ce petit jeu n’est pas un monopole. Packard Bell, par exemple, emboîte systématiquement le pas à Acer avec des offres presque similaires. Tandis que des constructeurs, tels Toshiba ou HP, s’essaient à définir des configurations plus ou moins homogènes et équilibrées, Acer et Packard Bell proposent des machines parfois “ bancales ”.
Fujitsu-Siemens revient progressivement dans les linéaires avec quelques rares machines. Mais ce n’est pas toujours très sérieux ! Dell est en revanche un cas à part. Son modèle de vente en direct est là pour vous aider à définir à la carte des portables cohérents mais souvent plus chers que ceux vendus dans la grande distribution avec des délais et surcoûts liés à la livraison.
Le leurre et l’argent du leurre
Pour arriver à arrondir les étiquettes et pour afficher des arguments sur les placards publicitaires de la grande distribution, les constructeurs rognent ici et là sur des détails, qui n’en sont pas. Tantôt l’argument mis en avant sera la taille de l’écran. Mais on ne va pas préciser qu’un écran de 17 pouces associé à une batterie 4 cellules ne fournira qu’une autonomie limitée : tout au plus une heure ! Tantôt on va indiquer que la mémoire vive est de 2 Go, mais on oublie de dire que la carte graphique – dépourvue de toute mémoire dédiée – va en accaparer une grande partie.
Tantôt on indique que la machine est dotée d’un gros disque dur, mais on passera sous silence qu’elle est bien incapable d’être reliée à un caméscope numérique, voire de lire les cartes mémoire des appareils photo. Tantôt on va mettre en avant que la carte graphique est adaptée à la haute définition et taire qu’elle ne dispose ni de lecteur adapté (HD DVD ou Blu-ray), ni du bon connecteur (HDMI ou DVI-D compatible HDCP).
Donc, pour arriver à des prix aussi intéressants, les constructeurs sont obligés de négliger les composants. Pas seulement ! Les offres logicielles implantées – en standard – avec des versions à l’essai concourent également à faire baisser le coût des portables, à l’image des solutions de sécurité Symantec, du paramétrage par défaut de l’un des trois principaux moteurs de recherche, ou de l’installation d’un pack de logiciels estampillé Google… Un mal pour un bien, donc ! En cette rentrée des classes, l’argumentaire prix est le moteur. Vous voilà prévenu, car les tentations sont grandes. Illustration avec 26 configurations.
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