” La préoccupation des entreprises reste fortement tournée vers la gestion de contenus, mais la notion de contenu a beaucoup évolué depuis sept ans. Elle inclut désormais les informations issues des différentes grandes applications d’entreprises, progiciels de gestion intégrés, gestion de la chaîne logistique ou gestion de la relation client. Nous avons donc fait évoluer Vignette en outil d’intégration Web de l’information. “ C’est ainsi que Philippe Honigman, directeur avant-vente de Vignette France, présente l’évolution de cette plate-forme de gestion de contenu, développée à l’origine (en 1995) pour le site d’information américain Cnet.
Vignette louche vers l’EAI
Comme on le voit, le discours de l’éditeur a évolué, et l’aspect de gestion éditoriale de la plate-forme s’est effacé au profit de ses capacités à réaliser un travail d’intégration de documents dans des environnements complexes de type grands comptes. D’ailleurs, Vignette n’hésite pas à comparer son produit phare à une poignée de logiciels concurrents dont les outils d’EAI (Enterprise Application Integration), de DataMining ou de gestion des Business Process, ce qui semble optimiste pour ne pas dire excessif.Première conséquence de cette nouvelle orientation bien dans l’air du temps, “Vignette Suite n’est plus une boîte à outils, mais une suite logicielle intégrée”, explique Jean-Michel Petit, directeur général de Vignette France.
Quatre éléments de base
Et effectivement, au modèle de briques logicielles précédemment pratiqué, avec Story Server puis Content Management Server, l’éditeur a préféré cette fois-ci une application de gestion intégrée de contenu qui comporte quatre éléments de base : gestion de contenu, gestion du worflow, production de rapports et processus d’intégration.Les deux premiers éléments correspondent à des fonctions déjà disponibles dans les versions précédentes de Vignette.
L’intégration d’applications dans un atelier graphique
Les processus d’intégration sont, pour leur part, administrés au sein d’un atelier graphique, dénommé Business Integration Studio, dans lequel le développeur formalise les processus d’activité de l’entreprise. Cette représentation formelle permet ensuite de faire communiquer des progiciels ou d’autres applications et Vignette grâce à un jeu de dix-sept adaptateurs pour COM/DCOM, JDBC, ODBC, MQSeries, JMS, Oracle AQ, SAP, JD Edwards, Siebel ou Microsoft Office.
De nouvelles fonctions d’analyse
Seconde innovation, l’éditeur a intégré dans Vignette Content Suite 6 quelques outils d’analyse du trafic qui permettent à l’utilisateur d’obtenir vingt-sept types de rapports prédéfinis. Le dispositif central de ces outils se nomme Observation Management Server. Il prend en compte à la fois le fichier de log enregistré au niveau des serveurs HTTP (comme la majorité des outils d’analyse de trafic) et les événements plus spécifiques enregistrés au niveau applicatif, comme les clics sur des boutons de type ” Ajouter au panier ” ou ” Demander un supplément d’informations “.Ces données sont ensuite stockées, et peuvent être exploitées soit par des outils d’analyse du marché après constitution en cubes Olap, soit par les modèles de rapport intégrés (type de contenus les plus visités, succès des opérations de promotion et autres).Dernier point, Vignette simplifie son modèle de tarification en retenant un système basé sur le nombre de processeurs exploités pour faire tourner les différents composants de Content Suite. Il faut compter 256 000 euros pour six processeurs actifs, quels qu’en soient le modèle et la fréquence.
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