Depuis décembre 2000, les abonnés japonais de l’opérateur téléphonique NTT Docomo peuvent, sur leurs mobiles, écouter de la musique, recevoir des séquences vidéo ou regarder les actualités présentées par une animatrice. Baptisé M-Stage Visual, ce service comprend déjà 47 programmes et s’appuie sur le réseau PHS (Personal Handyphone System), équivalent de notre GPRS, ouvrant un débit de 64 kbit/s vers l’abonné (et 32 dans l’autre sens). Le mobile, Eggy, dispose, bien que son poids ne soit pas trop élevé (225 g, batterie comprise), d’une minicaméra qui ne permet pas la visiophonie mais l’échange par e-mail de photos ou de vidéos. La compression vidéo obéit au format MPEG-4, tandis qu’un logiciel embarqué, signé Microsoft, gère le streaming. Ces échanges sont facturés au coût de la communication téléphonique (environ 1 F, ou 0,15 E, la minute), augmenté d’un prix variant selon les services. La tarification est donc très différente de celle, indépendante de la durée, du célèbre i-Mode, sorte de WAP amélioré proposé aussi par NTT Docomo et qui aurait dépassé les 16 millions d’abonnés au Japon. M-Stage Visual apparaît plutôt comme une avancée vers une nouvelle génération de téléphonie mobile de l’opérateur japonais, qui a coopéré avec Hewlett-Packard pour les terminaux et avec Microsoft pour les logiciels.
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