Et si on l’avait enterrée un peu trop vite ? Alors qu’elle croupissait au cimetière de la high-tech au milieu des minitels et des walkman à cassettes, voilà qu’on se rend compte que la machine à écrire présente un certain nombre d’avantages dans le monde moderne. Pas de distraction possible, pas de mails qui arrivent pendant que vous écrivez, pas de tentation d’aller sur Facebook…
C’est en partant de ce principe qu’une start-up américaine a mis au point l’Hemingwrite, une machine à écrire réinventée. Un simple clavier et un petit écran en noir et blanc pour voir ce que vous tapez, c’est tout. Pas de messagerie instantanée ni de boîte e-mail. Et si cette machine est connectée à Internet, c’est juste pour que vos documents puissent être stockés dans le cloud.
Autre avantage de la machine à écrire : elle est n’est pas piratable. Un très bon point à l’heure où le cyberespionnage est devenu la norme. En plein scandale des écoutes de la NSA, certains députés allemands par exemple, se sont équipés de machines à écrire pour rédiger les documents les plus sensibles. Et le Kremlin aurait passé commande, pour ses services secrets, de Triumph Adler Twen, une machine très populaire dans les années 1980.
Enfin, rétro toujours, mais côté téléphones portables cette fois, la marque Lekki remet au goût du jour les vielleries qui traînent dans vos tiroirs. Nokia 3310, téléphones à clapet, vieux Blackberry… Démontés, remis à neuf, reconditionnés et repeints avec des couleurs vives, ils feront le plaisir des nostagiques de ces antiquités qui avaient le mérite de tenir facilement une semaine sans se décharger… aux antipodes de nos chers smartphones.
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