Après le rachat en février 2000 de la filiale britannique d’AT&T, Viatel a décidé de concentrer son activité vers les entreprises en leur proposant un service de réseau privé virtuel IP accessible dans une cinquantaine de villes en Europe. Pour se différencier de ses concurrents, l’opérateur mise sur une politique d’engagement de services forte et transparente. “Nous garantissons une disponibilité de 99,9 % de notre service sur chacun des sites du RPV “, indique Didier Lamy, directeur général de la filiale française. Ce taux ne prend pas en compte le lien d’accès au RPV, le maillon le plus faible dans un réseau. C’est moins bien que le fournisseur d’accès UUNet, par exemple, qui garantit les délais de réponse de bout en bout.
Des tableaux de bord mesurent les performances du réseau
Si l’opérateur ne tient pas son engagement, le client peut demander un crédit sur sa prochaine facture (voir tableau). À titre d’exemple, pour une indisponibilité comprise entre 0,80 et 0,99 %, la remise peut atteindre 30 % de la facture télécoms du site lésé. Pour donner un sens à ces engagements, Viatel met à disposition de ses clients des tableaux de bord mesurant les performances du réseau établi à partir des logiciels de Concord. Plus classiquement, Viatel propose l’administration des routeurs distants, la gestion des tunnels de RPV, du chiffrement IPSec et des classes de services sur les liens d’accès grâce aux mécanismes de gestion des flux par priorité, mis en ?”uvre dans les routeurs Cisco. D’ici à la fin de l’année, le réseau de Viatel passera par une dizaine de villes en France.
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