Arrivé sur le devant de la scène en 1999 grâce à OnMark 2000, son antibug pour l’an 2000, Viasoft veut aujourd’hui faire reconnaître son savoir-faire dans le domaine de l’évolution et de la maintenance des applications existantes. Pour cela, l’éditeur compte sur Rochade, son référentiel d’entreprise : “Notre rôle est d’aider les entreprises à optimiser la rentabilité de leurs investissements informatiques, explique Ludovic Clément, le jeune directeur général de Viasoft France. Avec Rochade, nous leur offrons un outil qui s’interface avec tous les grands logiciels du marché, PGI et SGBD, et qui sait faire le lien entre les composants techniques et l’information fonctionnelle.”
La seconde partie de l’offre est constituée par MVS (atelier de maintenance et de tests), qui répond aux problématiques de l’an 2000 et de l’euro. À présent, l’objectif de l’éditeur est d’adapter son catalogue au e-commerce : “Les applications héritées des systèmes centraux représentent des investissements très lourds : on ne peut les jeter ou les réécrire, explique Ludovic Clément. Nos clients veulent les intégrer dans leur stratégie e-business.”Le référentiel, quant à lui, a vu son interface évoluer pour s’insérer dans une architecture web. Et l’éditeur n’exclut pas des acquisitions externes, pour renforcer son offre de e-commerce.Avec les innombrables fusions et acquisitions qui ne cessent de se succéder, Viasoft sait qu’il dispose d’un fort potentiel de croissance. Néanmoins, depuis l’échec de son rapprochement avec Compuware, l’éditeur peine à retrouver sa vitalité. Enfin, son manque de notoriété par rapport à certains concurrents (Computer Associates, notamment) constitue un véritable handicap.
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