“En diversifiant les sources de revenus, les nouveaux formats auront en partie compensé la baisse du prix des espaces publicitaires traditionnels au cours de ces derniers mois“, constate Alexandre Stopnicki, président de la régie internet Numeriland. Comme son concurrent Hi-Media, il estime que les nouvelles formes de publicités en ligne, appréciées pour leur efficacité, généreront entre 10 et 20 % de son chiffre d’affaires cette année. Pour autant, le marché présente encore une offre disparate : le service de pige en ligne TNS Sécodip Ad Net Track a recensé 144 formats d’images sur le net français à ce jour ! Une offre pléthorique mais pas forcément adaptée aux attentes des créatifs et des internautes.C’est dans ce contexte que l’IAB France a présenté ce vendredi 16 novembre une série de recommandations pour l’année prochaine. Après avoir recensé auprès des régies publicitaires les nombreux formats utilisés et recueilli le point de vue des éditeurs et des agences publicitaires, l’association professionnelle a sélectionné cinq formats, en remplacement de sa recommandation de 1998 : la bannière classique (468 x 60), le carré (250 x 250), le format ” audiovisuel ” 16/9e (320 x 180), le skyscraper, bandeau vertical (160 x 600) et le demi- skyscraper (160 x 320).Compte tenu de la progression de la bande passante et des progrès technologiques, l’IAB France propose aussi le passage à un poids de 15 kilo-octets pour les bannières classiques, afin de garantir leur qualité graphique et leur fluidité. L’IAB France souligne l’efficacité des campagnes rich media : Flash (animation), streaming vidéo et autres technologies permettant une meilleure interactivité ou une meilleure expression créative. Toutefois, les nouveaux formats n’ont pas encore envahi le web français. Les bannières rich media n’ont représenté en moyenne mensuelle que 1,4 à 3,2 % des insertions publicitaires en ligne depuis le début de l’année, note Lemonad. Ce service de pige en ligne de Netcrawling mesure néanmoins une belle progression des bandeaux verticaux : en janvier 2001, ils ont représenté 2,9 % des insertions, et presque 8 % en octobre. De son côté, Ad Net Track confirme la suprématie des bannières classiques (468 x 60) : elles comptaient au troisième trimestre 2001 pour plus de la moitié des insertions publicitaires sur le web français.Les recommandations de l’IAB arrivent à temps pour contribuer à la standardisation d’une offre très riche, mais qui ne pèse pas encore bien lourd en chiffre d’affaires.
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