Maintenant que HP a réalisé l’impensable en annonçant l’acquisition de Compaq, les cartes de l’industrie informatique semblent bien parties pour être redistribuées.Et en particulier celles du marché des PC. A en croire certains analystes, il ne devrait rester dans un an qu’une poignée de grands vendeurs de micro-ordinateurs, assembleurs mis à part.Dans cette perspective, la division PC d’IBM est redevenue une proie de choix pour d’éventuels acheteurs. Selon Andrew Neff, de la banque Bear Stearns, interrogé par 01net. : “Je ne pense pas qu’IBM ait besoin d’être présent sur le marché des PC. Dell serait un bon partenaire. Toutefois, un tel accord est remis à plus tard par la fusion entre Compaq et HP, puisque la priorité de Dell sera dorénavant de profiter des opportunités créées par cette acquisition.” Des opportunités de rachat des activités micro sentend.Une opinion de poids. Andrew Neff a en effet été le seul à évoquer en début d’année une fusion Compaq-HP, devenant ces derniers jours le gourou financier à la mode.
Gateway ne jouerait pas la course à la fusion
Un rôle de visionnaire joué autrefois par Steve Milunovich, analyste chez Merril Lynch. Il a été le premier à avoir suggéré qu’IBM devrait abandonner sa division PC. Il se montre cette fois particulièrement dur pour Gateway, encore plus fragilisé par l’émergence du nouvel HP.En effet, les repreneurs ne se pressent pas pour racheter la firme au logotype bovin. ” La répartition géographique des ventes de Gateway est un vrai défi [uniquement 1 % de serveurs, avant tout concentré sur le marché grand public américain, NDLR], qui pourrait rendre la société intéressante pour un acheteur étranger désireux de s’implanter aux Etats-Unis. “ Un acheteur étranger a priori japonais.Quoique confrontés à un marché local toujours déprimé, les NEC, Toshiba et autres Fujitsu-Siemens sont aussi attendus dans le jeu des fusions-acquisitions.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.