‘ Il n’y a que six personnes, certes toutes très bons spécialistes en informatique, pour effectuer l’audit de l’ensemble des systèmes d’information de l’Etat au sein du
secrétariat général de la Défense nationale (SGDN) ‘, constate Bernard Carayon, député UMP du Tarn et auteur d’un tout récent rapport parlementaire consacré à la stratégie de sécurité économique nationale (*).
‘ C’est tout simplement dérisoire ‘, ajoute-t-il.Et de souligner la faible prise en compte, par les élites ministérielles, des menaces liées aux intrusions informatiques.
Mutualiser les financements par le biais d’un comité
D’où son idée de créer, sur le modèle du CEA dans le nucléaire, un Commissariat aux technologies de l’information, de la communication, et de la sécurité. Un énième comité Théodule version high-tech ?
‘ Au contraire. Il ne s’agit pas d’une réunion d’experts, mais d’une procédure de mutualisation des financements consacrés à la sécurité des systèmes d’information, prévient le rapporteur.
Afin que ces budgets cessent enfin d’être considérés comme des variables d’ajustement. ‘Bernard Carayon milite en outre pour un développement de l’usage des logiciels libres de droit au sein de l’appareil d’Etat ?” toujours au nom de la sécurité des données. Dans cet esprit, il vient de
signer une proposition de loi tendant à assurer la protection des informations économiques. Avec, à la clé, des peines de prison et 15 000 euros d’amende pour qui capterait sans autorisation ?” notamment grâce aux
technologies de la communication ?” lesdites informations.(*) Disponible directement sur le site www.assemblee-nat.fr/ 12/rap-info/i1664.asp
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