Mercredi dernier, la juge Colleen Kollar-Kotelly a entamé les auditions concernant l’accord amiable passé en novembre entre Microsoft et le DOJ (Department of Justice). Après quelques modifications, cet accord impose à Microsoft de laisser plus de liberté aux constructeurs pour intégrer les logiciels de leur choix. Ces auditions, qui verront défiler des associations antitrusts, sont imposées par la loi américaine, selon le Tunney Act, afin de vérifier que l’accord est conforme à l’intérêt public. La juge décidera alors de la validité de l’accord. Le 11 mars (ou plus tard, Microsoft ayant demandé un report), la juge examinera les solutions proposées par les neuf États qui continuent de poursuivre l’éditeur. Lundi dernier, ceux-ci avaient adouci leur position. Au lieu d’exiger que Microsoft commercialise des versions allégées de Windows, ils demandent que les logiciels complémentaires à ce dernier (navigateur Internet, lecteur multimédia, messagerie instantanée) puissent être désinstallés facilement. Microsoft a réagi en estimant que les questions liées à la loi antitrust relevaient du DOJ et non des États.
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