Sans faire de bruit, un nouveau poids lourd de l’hébergement est arrivé en France. Il s’agit de l’américain Verio, qui héberge pas moins de 400 000 sites Internet et qui a été racheté, pour 5,5 milliards de dollars (5,86 milliards d’euros), en septembre dernier, par l’opérateur japonais NTT DoCoMo. Outre-Atlantique, loin de passer inaperçue, l’opération aurait nécessité (pour des raisons de sécurité, dit-on) l’autorisation de Bill Clinton.
Adarweb devient Verio France
Moos Bulder, directeur Europe de Verio, ne cache pas son “ambition de faire de la société l’un des deux premiers hébergeurs en France d’ici à deux ans “. À cet effet, Verio a racheté l’hébergeur français Adarweb, bientôt Verio France. Ce dernier dispose d’une surface de 600 m2 à Aubervilliers (93), où il héberge 7 000 sites, et a réalisé un CA estimé à 8 millions de francs (1,2 million d’euros). Il intègre à son catalogue les offres d’hébergement dédiées de sa maison mère : “Nous nous orientons vers des solutions d’hébergement haut de gamme complexes, avec des services de haute disponibilité : RPV, répartition de charge, etc. “, indique Joël Azoulay, cofondateur d’Adarweb. La société entend multiplier le nombre de ses clients (15 000 sites en 2001), accroître ses forces de vente en France et ses investissements en communication. Adarweb met actuellement en place un réseau de VAR (revendeurs à valeur ajoutée) et des accords d’échange de trafic IP avec des FAI. Un centre d’hébergement de 300 m2 sera opérationnel à Londres à la mi-février et un deuxième est à l’étude en France.
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