Grâce à Ericsson et VeriFone, les FAI et les opérateurs téléphoniques peuvent désormais accepter des paiements de n’importe quel montant, quelle que soit leur provenance (PC, téléphone portable ou PDA).En effet, après l’annonce d’un accord avec Palm en novembre dernier, la division de HP et son serveur dédié ePS fourniront la gestion des macropaiements à Ericsson, qui traitait déjà les micropaiements (moins de 100 francs) avec son serveur Jalda.Baptisée ePS/Jalda, la nouvelle plate-forme issue de cette association servira de passerelle entre l’opérateur télécoms et le monde bancaire. Pour cela, elle s’appuie sur un ensemble de standards ouverts aussi bien dans le monde Internet (SET, SSL, X.25, HTML, XML) que dans le monde du paiement (ISO 8553 et SPDH), et fonctionne sous Windows comme sous Unix. Avec cette passerelle, le commerçant pourra accepter différents moyens de paiement : carte de crédit ou de débit, porte-monnaie électronique, etc.Pour les micropaiements, plusieurs systèmes de règlement pourront être utilisés séparément ou simultanément : soit en prépayé, soit en postpayé par facturation régulière, ou encore par un système de compensation avec un autre organisme (débit sur la facture téléphonique, par exemple). Néanmoins, la commercialisation d’une telle solution n’ira pas au même rythme d’un pays à l’autre.En effet, les institutions financières doivent d’abord accepter de perdre une partie de leur monopole. “En Europe, certains opérateurs télécoms empiètent déjà sur les plates-bandes des banques, explique Fabrice Naccache, responsable du développement des ventes de VeriFone France. Mais, en France, les banques refusent toujours tout accord.”
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