L’Américain Morgan Stanley Capital International (MSCI), géant mondial des indices boursiers, va chambouler le paysage boursier français. Il en a les moyens, car 9 % des actifs gérés dans le monde (4 600 milliards d’euros) sont indexés sur les MSCI. D’ici à quatre mois, la méthode d’élaboration de ces baromètres fétiches des investisseurs internationaux évoluera. Les pondérations ne seront plus fonction des seules capitalisations boursières mais du flottant, les titres disponibles sur le marché. Cela va réduire l’importance des entreprises dont le capital est contrôlé par l’État ou l’establishment. D’abord, les entreprises françaises. Et, plus précisément, les valeurs TMT. Exemple : France Telecom, qui pèse 7,3 % dans l’indice MSCI France, chutera à 3,1 %, car la part du public n’est que de 44,5 %. Plus généralement, la part des entreprises françaises dans les indices MSCI mondiaux devrait fléchir de 2 % tandis que celle des entreprises anglo-saxonnes progressera de 5 %. À qui la faute ? Aux indices MSCI, qui refléteront les opportunités réelles dinvestissement sur un marché concurrentiel, ou à la structure historique du capitalisme français ?* rédacteur en chef adjoint
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