Pas moins de 360 millions de dollars (environ 264 millions d’euros, une paille) : c’est la somme colossale qu’a rapportée le dernier épisode de la saga Call of Duty, Black Ops, à son éditeur en une seule journée aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. C’est environ 5,6 millions d’exemplaires qui ont été vendus en 24 heures.
Pour comparaison, Modern Warfare 2, qui détient toujours le record en termes de ventes totales pour la série, s’était écoulé à 4,7 millions d’unités (pour 310 millions de dollars) pendant la première journée de sa commercialisation. Fifa 11, autre grande licence du vidéoludisme mondial, avait atteint le score très honorable de 2,6 millions d’unités vendues en une journée. Si ces démarrages sont fulgurants, il n’en reste pas moins que d’autres grands jeux, comme les Pokémon, ont de meilleurs ventes à long terme que ces blockbusters explosifs. Ce qui n’ôte rien à la performance, évidemment.
En tout cas, la prudence affichée par Activision il y a encore quelques jours, n’était sans doute qu’une manière discrète et polie de laisser à ses comptables le temps d’empiler, au carré, les liasses de billets qui affluent chez le numéro un mondial du jeu vidéo. Les plus sceptiques, ceux qui n’ont pas aimé Black Ops, diront sans doute qu’Activision cherche à attirer le joueur qui hésite encore. Pour nous, qui avons aimé le jeu, il est bien possible que ces deux explications soient exactes.
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