Lagardère fait table rase de ses ambitions passées dans la vente en ligne et se positionne sur le B-to-B. Le groupe français ferme ainsi son site de vente de produits multimédias Digitall.fr, après avoir échoué dans sa tentative de revendre Digitall à Pere-noel. Si elle n’est pas réjouissante, cette solution aura au moins le mérite de ne pas être défavorable aux consommateurs.Depuis le 31 août, la page d’accueil de Digitall.fr prévient les internautes de cette décision et les informe que les commandes passées seront malgré tout honorées. Ainsi, malgré plusieurs dizaines de millions de francs d’investissements, Digitall.fr avait à peine réussi à se faire connaître dans l’ombre de la Fnac, d’Alapage, d’Amazon, et aux côtés d’une myriade de petits compétiteurs.Au final, malgré une offre complète sur le secteur du multimédia (Digitall disposait d’un catalogue de 600 000 références ?” CD, Minidiscs, DVD, logiciels…), il ne réalisait qu’un chiffre d’affaires de 300 000 euros par mois.Désormais, un lien propose aux internautes de faire leurs achats sur le site d’Alapage, propriété de Wanadoo. Lagardère, partenaire d’Alapage par l’intermédiaire de la chaîne de magasins de produits culturels et multimédias Extrapole, peut ainsi favoriser ses intérêts.Aujourd’hui, la ligne de Lagardère Active est claire : il lui faut gagner de l’argent. La structure se divise désormais en trois pôles : les services aux entreprises, la syndication de contenu et l’édition multimédia.
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