Le repli des investisseurs sur les technologiques a engendré un surcroît d’intérêt pour les purs éditeurs de software. Il est important d’en comprendre les raisons, afin de cerner les limites de ces sociétés.Le premier avantage que possède le propriétaire d’un logiciel est d’avoir un actif dont la valeur peut se mesurer en années-hommes de développement. Un éditeur de logiciels peut bénéficier d’effets d’échelle importants : ses coûts variables étant faibles, son coût marginal décroît avec les ventes réalisées.À l’inverse, la société de service qui ne fait, par exemple, que de l’intégration de logiciels, a des coûts marginaux élevés. Son modèle de revenus est principalement fondé sur de la vente de main d’?”uvre. On peut supposer que son avantage technologique est moindre que celui de l’éditeur. Néanmoins, ce dernier connaît des sauts importants de coûts fixes, qui accroissent son coût marginal chaque fois qu’un nouveau développement est nécessaire.Quant à la société de services, elle peut avoir conçu une offre tellement spécifique, sur la base de compétences tellement particulières, que son avance est substantielle sur la concurrence… L’avantage compétitif se mesure toujours à la qualité des hommes.
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