Avec un DESS d’ingénierie multilingue, une formation de linguiste et plusieurs travaux sur le traitement informatique des langues, Vanessa Combet-Meunier s’avère un profil rare. Seules deux formations ?” à Paris-VII et Paris-X ?” préparent au métier de linguiste informaticien. Vanessa Combet-Meunier se détourne de la recherche, et entre chez un éditeur de logiciels de recherche d’information en langage naturel. Des sociétés peu nombreuses. A tel point que Vanessa Combet-Meunier les fera presque toutes en deux ans. ‘ C’est un tout petit monde ‘, résume-t-elle. Avant d’ajouter : ‘ Mais pas un monde fermé. Le traitement automatique des langues naturelles couvre les mathématiques, les statistiques, la logique, la philosophie, la sociologie, l’intelligence artificielle, etc. ‘
Concrètement, Vanessa Combet-Meunier mène les projets de recherche pour les clients, définit les fonctionnalités. ‘ Il s’agit de ne pas refaire des choses déjà faites ; ou alors, je travaille avec des universitaires en répondant à des appels d’offres communs. ‘ Elle entre au c?”ur de la technique au moment d’intégrer les modules d’analyse syntaxique dans les logiciels. Le plus difficile ?” au moins, au début : arriver à lier les deux compétences et à communiquer avec les informaticiens. Arrivée en janvier dans sa société, Vanessa Combet-Meunier doit recruter de nouveaux linguistes informaticiens. Le tour d’horizon est rapide : ils sont deux cents en France. Encore faut-il qu’ils soient disponibles. Le linguiste informaticien est beaucoup chassé. Surtout depuis un an, avec le développement d’Internet. Vanessa Combet-Meunier ne fait pas exception. Elle a même reçu des propositions d’outre-Atlantique.
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