Les jeux consacrés aux grands événements sportifs ne sont pas toujours réussis, loin s’en faut. La raison est peut-être, outre un développement par trop hâtif rongé par le prix déjà acquitté pour payer la licence, une volonté de trop bien faire. Autrement dit de coller le plus possible à la manifestation sportive, d’être exhaustif mais pour finalement s’éloigner des standards de qualité des jeux actuels. Qu’on se le dise, Vancouver 2010 ne fait pas partie de ceux-là.
Une qualité de neige exceptionnelle
Toutes les disciplines représentées dans les simulations sportives ne sont pas toujours vraiment trépidantes. Ici cependant, toutes (ski alpin, acrobatique, snowboard, bobsleigh, skeleton, luge…), selon la volonté des développeurs sont « à fort taux d’adrénaline ». Le but est de se faire des émotions en retrouvant les sensations des sports de glisse, le curling étant pour le coup exclu du lot !
La neige, qui constitue et c’est bien logique 90 % du décor, bénéficie d’un traitement très soigné. Elle est variée donc plus ou moins verglacée ou au contraire poudreuse selon l’épreuve envisagée et très convaincante d’un point de vue purement visuel. Autre impératif : donner une bonne impression de vitesse. Là aussi, pas de doute, c’est réussi avec de magnifiques effets floutés sur les côtés, les skis qui tremblent, les flocons qui collent au masque…
Pour ceux que malgré tous ces efforts, Vancouver 2010 laisserait de marbre, notons aussi la sortie en parallèle de Mario et Sonic aux Jeux olympiques d’hiver sur Wii et DS en octobr 2009.
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