L’opérateur ne possède donc pas de réseau et répond aux appels d’offres en matière de données en ” faisant son marché ” en toute indépendance parmi les catalogues de services d’autres opérateurs.Vanco installe néanmoins des équipements d’extrémité chez ses clients afin de gérer la couche de services et de supervision. Cette société britannique fondée en 1988, forte de quelques signatures notables avec de grands groupes ?” Tenovis, ex-Bosch Telecom, Lee Cooper, Otis ?”, fait aujourd’hui de la France une priorité.” La France est le second marché après le Royaume-Uni. Nous y avions une activité pour les appels d’offres étrangers. Mais, aujourd’hui, il nous faut une équipe “, explique Antony Nester, directeur Europe du Sud.
Discussions avec quinze opérateurs français
C’est Eric Havette, un ancien d’Equant, qui met actuellement en place la structure dans l’Hexagone. ” Nous sommes en discussion avec une quinzaine d’opérateurs français. Nous savons aujourd’hui qui peut nous procurer quoi. Les opérateurs sont intéressés : ils nous voient comme un nouveau canal d’affaires. “Côté clients, l’avantage présenté est que “l’entreprise n’est plus enfermée chez un seul opérateur et qu’elle se voit proposer un benchmark annuel des prix “.Vanco France a ouvert en début avril son propre centre de supervision à la Défense. Et il espère qu’il aura signé avec une quinzaine de clients d’ici à la fin de l’année. Le groupe Vanco a, lui, été introduit à la Bourse de Londres en novembre 2001, et il a levé 10 millions d’euros.Pour l’année 2001, il affiche un chiffre d’affaires de 25,8 millions de livres (42 millions deuros) et un bénéfice de 2,8 millions.
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