Pour cette opération ?” présentée comme une fusion ?”, la société de services française spécialisée dans les technologies Internet va en effet émettre près de 9 millions d’actions en rémunération de la totalité de celles d’Ahead. Au total, le nouveau groupe emploiera 720 salariés pour un chiffre d’affaires 1999 combiné de près de 230 millions de francs, dont seulement 56 millions de francs pour la société danoise.Pour justifier le montant élevé de la transaction (même en monnaie de papier), Olivier Cavrel, directeur général de Valtech, préfère mettre en avant le potentiel de croissance d’Ahead qui, cette année, devrait frôler les 150 millions de francs de revenus. La moitié de ses 220 salariés actuels sont des consultants en stratégie, les autres, des spécialistes de le conception et de l’ergonomie des sites Web ou des développeurs. La plupart (soit 170) sont implantés au Danemark, pays dans lequel Valtech n’est pas présent à ce jour. “ Tous travaillent pour le compte de clients d’un seul secteur”, a expliqué Olivier Cavrel, celui de la distribution et des grandes marques de produits de consommation.De la compétence sectorielle ou métier d’Ahead, la SSII française entend d’ailleurs s’en inspirer pour faire évoluer ses façons de travailler : d’une spécialisation par expertise technique (sécurité par exemple), vers une organisation matricielle croisant technologie, géographie et secteur de clientèle (ceux d’Ahead plus médias-télécoms et services financiers).En 1999, Valtech a réalisé un chiffre daffaires de 170 millions de francs, dont 76 % en dehors de la France (Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Suède et Etats-Unis). Trente pour cent proviennent de la formation et le reste du conseil. Derrière ce terme, Valtech englobe en fait des prestations de conseil (en stratégie ou organisation), mais aussi des tâches de développement ou de conception de sites Web.
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