Passer au contenu

Valls et Pellerin veulent renforcer la lutte contre la cybercriminalité

Une convention a été signée par les deux ministres entre la CNIL et l’OCLCTIC, les “cyberpoliciers” de la police judiciaire française.

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls et la ministre de l’Economie numérique Fleur Pellerin ont affiché vendredi à Nanterre (Hauts-de-Seine) leur volonté de renforcer la lutte contre la cybercriminalité.

Les deux ministres se sont rendus ensemble dans les locaux des gendarmes et des policiers en charge de ces affaires. Une convention a ainsi été signée par les ministres entre l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC – les « cyberpoliciers » de la police judiciaire française) et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) dans cet esprit.

M. Valls a rappelé qu’il y a, face à Internet, des « lois et des règles » et que la Cnil et la police vont « coopérer » ensemble car il « faut élaborer une véritable stratégie » afin de lutter contre la cybercriminalité. Les deux ministres ont appelé de leurs vœux un « dialogue » avec les responsables des réseaux sociaux tels Twitter et Facebook, ne serait-ce que pour, selon Mme Pellerin, « suspendre les comptes et les messages haineux » qui peuvent se retrouver sur le net. « Il faut travailler à la coopération entre Etats et acteurs privés pour l’ordre public du cyberespace », a dit M. Valls en dégageant plusieurs pistes et axes tels ceux de « blocages actifs » sur les réseaux si nécessaire. Il faut également, selon lui, « quantifier et qualifier le phénomène » qui n’est pas un « espace de non droit » pour Mme Pellerin.

La convention a été signée au siège de la PJ où sont situés les locaux de l’OCLCTIC. Le ministre de l’Intérieur a encore cité des chiffres de 2010 selon lesquels il y a eu cette année-là 33.000 infractions par internet, telles les escroqueries, pour un préjudice estimé à 1,7 milliard d’euros.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


AFP