Ils étaient âgés de 16 à 27 ans. Ils habitaient la région de Bridgent, dans le sud du pays de Galles. Ils se sont pendus chez eux, dans un parc, ou dans des bâtiments désaffectés. La très grande majorité d’entre eux était férue de
réseaux sociaux, et plus particulièrement du site communautaire Bebo.com.La dernière victime, Natasha Randall, avait 17 ans. Elle est morte il y a quelques jours à son domicile, à Blaengraw, un petit village de 2 000 âmes. A son ami, Liam Clarke, disparu au mois de décembre 2007, elle avait
laissé ce message sur Bebo.com : ‘ Clark, tu vas me manquer ! Je me souviendrai toujours des bons moments ‘, rapporte Libération.De son côté, la presse britannique estime que certains réseaux sociaux constitueraient en eux-mêmes une incitation au suicide, en assurant aux disparus une célébrité posthume. Et de fait, sur les blogs et les sites des victimes, les
internautes laissent fréquemment des messages de condoléances (R.I.P., pour Rest in peace, soit Repose en paix) avec cette mention on ne peut plus inquiétante : ‘ A bientôt. ‘ La police qui a
ouvert une enquête à la suite de ces affaires (au moins sept décès) n’a pas encore pu établir avec certitude l’existence d’un pacte suicidaire secret scellés par les membres du site.
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