L’indice composite continue sa progression cette semaine avec une croissance de 1,3 % par rapport à la semaine précédente. Cette hausse est due essentiellement à l’indice utilisation, qui enregistre une croissance de 6,2 %, notamment par la prise en compte des internautes connectés au travail dans notre panel. Non seulement ceux-ci gonflent le nombre d’internautes recensés, mais ils dynamisent aussi les sous-indices temps passé sur le net et pages vues par personne, dans la mesure où ils sont deux à trois fois plus actifs sur internet que la moyenne des internautes à domicile.À l’inverse, l’indice emploi baisse encore cette semaine avec une chute de 3,6 %. Elle touche les offres d’emplois en général, dans les nouvelles technologies comme dans le reste de l’économie. Faut-il y voir un signe avant-coureur d’un ramollissement supplémentaire de la croissance internet, dans le sillage de l’entrée attendue des États-Unis en récession, et des incidences de celle-ci sur l’économie française ? Dans ce contexte incertain, les entreprises attendent de plus en plus de leurs investissements internet qu’ils contribuent rapidement à l’objectif de réduction des coûts. À cet égard, le cas des achats est particulièrement intéressant : les enchères par le net, quand elles sont bien intégrées dans les process des entreprises et gérées par des acheteurs professionnels, peuvent permettre d’économiser durablement de 10 à 12 % des montants dépensés initialement, pour un coût estimé en général à 1 % ou 2 % des achats. Un avantage difficile à négliger dans la mesure où les enchères peuvent s’appliquer assez facilement à 20 % ou 30 % des achats des grandes entreprises du Vieux Continent, à condition que lorganisation interne de ces structures soit optimisée en conséquence (place stratégique donnée au service achats, qualification du personnel, etc.).*directeur des études stratégiques, Accenture France
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