Facebook compte plus d’un milliard de membres et plus de 500 millions interagissent quotidiennement. Cela dit, cela ne les rend pas forcément très heureux révèlent deux études, menées pour l’une en Grande-Bretagne et pour l’autre aux Etats-Unis, dont les résultats viennent d’être rendus publics en cette mi-août 2013.
L’étude britannique [document PDF] a été menée par quatre universités et a démontré que partager un trop grand nombre de photos sur Facebook pouvaient nuire aux relations dans la vie réelle. En effet, le ressenti face à la publication de photos dépend de chacun. Si pour les uns mettre des clichés en ligne est une façon de partager un bon moment, pour d’autres c’est une intrusion dans leur vie privée. Pour ces derniers, leurs « amis Facebook » n’ont pas besoin de savoir que le week-end précédent ils étaient à la plage et prennent mal le fait qu’une tierce personne donne cette information. L’étude a aussi montré que certaines personnes pouvaient se montrer jalouses du nombre de photos publiées avec d’autres amis.
L’enquête américaine, elle, a permis de constater que les jeunes adultes utilisant Facebook étaient certes plus connectés à leur sphère amicale mais qu’ils n’en étaient pas plus heureux. A l’inverse, les contacts réels leur apportaient du bien-être. Même si les chercheurs ne veulent pas généraliser ce constat à tous les utilisateurs de Facebook, la conclusion d’Ethan Kross, psychologue de l’université du Michigan est sans appel : « En surface, Facebook donne les moyens de remplir le besoin naturel de développer des liens sociaux. Mais en réalité, plutôt que d’améliorer le bien-être, cela le dégrade. »
Ces études confirment une précédente enquête menée en Allemagne en janvier dernier qui démontrait que les gens se sentaient plus mal dans leur vie après avoir consulté Facebook qu’avant. Voir le bonheur des autres s’afficher engendrait de la jalousie et de la frustration. Premier sujet de ressentiment : les photos de vacances. Pensez-y avant de publier les votres.
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