Dans le cadre de son projet Chorus, Usinor, le cinquième producteur mondial d’acier brut, a décidé de transformer 5 000 terminaux passifs en postes intranet. La mutation s’est faite grâce à une solution logicielle et technique qui permet aux utilisateurs de travailler dans un univers peu complexe et complètement sécurisé. Ces terminaux 5250 et 3270, situés dans les usines, sont destinés à la visualisation de différents types de fichiers par le biais d’un navigateur et n’autorisent pas la production de documents.
Devenus trop lents, les Pentium à 133 MHz sont abandonnés
Après avoir étudié différentes solutions, Usinor se tourne, début 1999, vers le logiciel AbsolutBoot, édité par la société française APCT. Son principe est très simple : il suffit de créer un PC source, sur lequel Windows NT et les applications utiles sont paramétrés, et d’y installer AbsolutBoot et WimageN, qui crée une image allégée du disque. Celle-ci est ensuite copiée sur chacun des postes clients, initialisés au préalable par une disquette de démarrage avec les pilotes nécessaires. L’image, en mémoire volatile, est utilisable en lecture seule, ce qui permet de conserver la configuration d’origine à chaque redémarrage du poste. En septembre dernier, 400 postes ont été déployés. “Aujourd’hui, ce chiffre a bien évolué “, indique, sans autre précision, Fabrice Olivetto, responsable de l’ingénierie des postes de travail chez Usinor. L’entreprise s’est heurtée à quelques problèmes qui ont ralenti les opérations. “Certaines cartes mères n’étaient pas gérées correctement par AbsolutBoot, explique Fabrice Olivetto. Nous avions deux choix possibles : laisser APCT faire un correctif pour ces matériels ou flasher les Bios des machines. Nous avons préféré la seconde solution, et avons supprimé la gamme Pentium à 133 MHz car elle était trop lente. Actuellement, nous ne reprenons que des Pentium 166 et 200.”
Hormis ces dysfonctionnements, la solution présente un grand nombre d’avantages. “Sécurité, facilités d’installation, d’administration et de maintenance, bonne autonomie du poste dans un environnement difficile, indique Fabrice Olivetto. Seuls sont à déplorer sa faible évolutivité et le fait que certains matériels soient mal gérés par cette technologie “. Bien soutenu par son prestataire, qui, d’après Fabrice Olivetto “n’a pas hésité à intervenir gratuitement sur le site et à rapatrier, à ses frais, les machines pour les analyser chez lui “, Usinor ne regrette pas son choix, qui s’est révélé très efficace pour le déploiement d’un parc micro dans un environnement difficile.
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