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USB 2.0 contre FireWire

Deux candidats sont en lice pour assurer la connexion à haut débit des périphériques aux micros. Une lutte à mort en perspective ou l’amorce d’une cohabitation ?

Apparue il y a environ trois ans, la prise USB s’est imposée comme le connecteur universel permettant de relier au micro toutes sortes de périphériques externes. Plus rapide que les précédentes (parallèle, série, etc.), elle offrait en effet l’avantage de permettre un branchement et un débranchement des appareils sans éteindre le micro, ainsi qu’une reconnaissance immédiate de ceux-ci par le système d’exploitation.Une réelle simplification qui a rendu les utilisateurs gourmands. Outre les imprimantes, scanners, manettes de jeu et autres souris, on aimerait aussi pourvoir connecter de manière aussi simple un disque dur d’appoint ou un graveur. Sans oublier ces nouveaux venus que sont les caméscopes numériques, afin de récupérer rapidement des vidéos sur son micro. Or, c’est là que le bât blesse : à peine généralisé sur tous les PC, l’USB montre déjà ses limites. Pour de tels périphériques, son débit de 12 Mbit/s (maximum) se révèle en effet insuffisant pour la vidéo, et bien trop lent pour la gravure, surtout comparé à la vitesse des disques durs et des graveurs internes.

Avec FireWire, Apple a tiré premier

La solution ? Apple l’a trouvée. Coincé par la structure fermée de l’iMac (impossible d’ajouter un disque dur ou un graveur interne) et tenté par le marché de la vidéo numérique, il a été le premier à ajouter sur ses micros un connecteur de son invention, nettement plus rapide, baptisé IEEE 1394, plus connu sous le nom de FireWire. Soutenue par Sony, cette nouvelle interface s’est imposée sur les caméscopes numériques et commence à s’installer sur les PC.Mais déjà, la concurrence pointe son nez avec l’USB 2.0, une évolution de l’USB aux performances comparables à celles de FireWire. L’un l’emportera-t-il sur l’autre ? Voici les points forts et les faiblesses de chacun.

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Sylvain Biget