Pas de média sans audience. Ni sans outil fiable pour la mesurer. Il aura fallu pourtant 18 mois au CESP (Centre d’étude des supports de publicité) pour ” auditer ” les panels de Jupiter MMXI, Net Value et Nielsen-Net Ratings. De son côté, Diffusion contrôle, l’ex-OJD, espère pouvoir certifier l’audience de 200 sites d’ici à la fin 2002. C’est peu. S’il faut se féliciter de cette standardisation progressive des mesures d’audience, voire de la relative convergence des chiffres fournis par les trois entreprises clefs du marché, on ne peut qu’être inquiet de la lenteur avec laquelle le maquis de l’audience s’éclaircit. Comme le montre Le Nouvel Hebdo , il existe encore trop de systèmes de mesures différents, trop de concurrence entre eux, trop de tours de passe technologiques.Or, en plein marasme, il est légitime que les annonceurs cherchent à savoir où ils mettent leurs sous. De leur côté, les centrales d’achat d’espace voudraient faire preuve d’efficacité et les sites afficher des chiffres consensuels. L’opinion, c’est-à-dire les internautes, qui sont de plus en plus le reflet de la population, aimerait pouvoir suivre les grands mouvements du web. Dis-moi où surfe mon voisin ! Les observateurs les plus optimistes soulignent que quinze ans ont été nécessaires pour accéder à l’audience des chaînes câblées. Mais à ce rythme, internet ?” comme le câble ?” sera mort. Les organismes professionnels disposant d’une marge de man?”uvre limitée, il revient au marché de faire le ménage et d’imposer une ” société-standard “. Sous forme de concentration accélérée, voir de repositionnement des sociétés de mesure d’audience. Le fort penchant de Net Value pour le conseil stratégique constitue un premier pas. u
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