Dans les couloirs de l’hôtel Newport Bay de Disneyland Paris, Tornado-Insider le groupe de presse anglophone a réussi entre le 24 le 26 avril à drainer près de 1200 visiteurs dans une manifestation présentée comme comme la grand-messe de l’Internet européen. ” Ce salon est l’occasion d’établir notre marque et de lancer de nouveaux services destinés aux investisseurs “, explique Arjen J. Pront, l’un des fondateurs du groupe de communication basé à Amsterdam.Pour faire prendre la sauce et montrer le sérieux de leurs intentions, les organisateurs ont convié des gourous de la nouvelle économie. Pierre Omydiar, le patron d’ eBay et Guy Kawasaki, celui de Garage.com, un incubateur de la Silicon Valley se sont fendus d’un discours d’introduction et de causeries au coin du feu.Le public, composé en majorité d’entrepreneurs, était venu des quatre coins de l’Europe. Une brassée de financiers, des banques d’affaires, des capital-risqueurs, des business angels, etc., venus couver du regard des start-up faisant leur premier tour de piste. Les centres d’intérêt de Tornado-Insider se sont élargis. Après les start-up, le groupe de presse s’intéresse à présent d’avantage à la Bourse et aux investisseurs. ” Il s’agit désormais de suivre les start-up aux différentes étapes de leur vie, jusqu’à l’entrée en Bourse, et au-delà, car les investisseurs privés veulent participer à la nouvelle économie “, poursuit Arjen J. Pront, chez Tornado-insider.
Internet est là pour rester
Gravitant autour de ce public, des sociétés spécialisées dans les relations publiques dispensent aux ” jeunes pousses ” le B.A.-BA qui leur permettra de réussir leur grand oral devant les financiers. En plus d’un plan de développement, il peut être utile d’avoir quelques talents d’acteurs pour trouver les bonnes intonnations face à ses interlocuteurs. Les étudiants de l’Insead viennent en prendre de la graine.Pour les start-up présentes et les aspirants créateurs d’entreprises, cette grand-messe était aussi l’occasion de réécouter un discours maintes fois entendu sur la nécessité de ” bien-ficeler ” son plan de développement, sur les technologies à la mode ?” ASP, technologies sans fil, etc. ?” les recettes qui gagnent et quelques propos destinés à relativiser la tempête boursière. “Il y a de largent, les indicateurs macroéconomiques sont bons, Internet est là pour rester”, résume Arjen Pront.
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