On ne se refait pas si facilement. Revendiquant cent millions de boîtes vocales de par le monde, Unisys se lance à fond dans le portail vocal. Un marché que Datamonitor estime à 4,4 milliards de dollars en 2007, en termes de services. Le Kelsey Group, lui, juge qu’il pèsera 16,3 milliards de dollars en 2005 pour la fourniture de matériels et de logiciels.
Profiter du succès des téléphones cellulaires
Jusqu’à présent, le PC, avec son écran et son clavier, régnait en maître dans le monde de l’accès à l’information ?” consultation d’horaires, de comptes en banque, d’annuaires, etc. L’Audiotext, technologie pourtant ancienne, n’est guère parvenu à s’imposer, rebutant les utilisateurs ?” particuliers comme professionnels ?” par sa navigation fastidieuse à l’aide d’un clavier téléphonique. Pour Unisys, la donne est en train de changer. Les technologies de synthèse et, surtout, de reconnaissance vocale deviennent réellement sûres.En outre, la norme VoiceXML va faire sauter les verrous propriétaires du monde du transfert de l’information vocale.“Elle est l’équivalent de HTML dans l’internet”, estime Jérôme Thomas, directeur du programme portail vocal chez Unisys. La formulation de la requête en langage naturel va se substituer au pianotage sur les touches du combiné. Cette démarche est dautant plus intéressante que le téléphone cellulaire devient le terminal le plus répandu. Et tous les possesseurs ne sont pas prêts à le connecter par infrarouge ?” ou, demain, via Bluetooth ?” à un assistant personnel pour surfer sur les pages web.
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