- Llano : enfin une puce AMD performante pour les portables
- Un processeur pourvu d’une vraie puce 3D
- Deux puces graphiques valent mieux qu’une
- Une consommation d’électricité modérée
La puce Llano réunit deux ou quatre cœurs de processeur ainsi qu’un circuit graphique. Les cœurs x86, nommés Stars, reprennent l’architecture classique des Phenom II et Ahtlon II que l’on trouve depuis plusieurs années sur le marché. Ils sont gravés dans une finesse de 32 nm et disposent chacun de 1 Mo de cache L2 (sans cache L3).
AMD n’offre donc pas grand-chose de nouveau dans ce domaine, si ce n’est quelques petites optimisations apportant selon lui un gain de performances de 6 %. Il a surtout perfectionné la gestion de l’énergie grâce à deux procédés. Tout d’abord l’extinction sélective de parties entières de la puce (chaque cœur x86, moteur de décodage vidéo, puce graphique) lorsqu’elles ne sont pas utilisées. Ensuite un système d’horloge modulable (appelé Turbo Core 2.0) qui permet de diminuer ou d’augmenter la fréquence de fonctionnement du processeur en fonction du degré de sollicitation. Des techniques qui permettent, selon AMD, d’offrir une autonomie sur batterie, au repos, d’environ 10 heures avec Windows, soit environ 30 minutes de plus qu’une configuration Intel Sandy Bridge équivalente.
Une vraie carte graphique 3D compatible avec DirectX 11
Du côté du circuit graphique, on retrouve la dernière architecture des Radeon HD : une puce de référénce 6620G sur notre modèle de test, dotée de 400 unités de traitement parallèles (stream processors). C’est un quart du total d’unités de traitement présentes dans la puce graphique la plus puissante d’AMD, la Radeon HD 6970 (qui en compte 1 536). On aura donc droit à toutes les technologies offertes par les Radeon HD actuelles, dont le moteur de décompression vidéo UVD3. Les 400 unités de traitement pourront aussi servir de processeur de calcul très puissant en mode GPGPU. AMD annonce 480 gigaflops de puissance (en calcul simple précision). Nous sommes donc ici en présence d’une vraie « carte graphique 3D » compatible avec DirectX 11 dans un processeur x86, ce qui n’est pas encore totalement le cas avec le circuit graphique Intel HD Graphics des puces Sandy Bridge (DirectX 10 seulement, avec des performances rudimentaires).
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