Avec SpaceX, il vient d’être retenu par la NASA pour l’énorme contrat du développement des « taxis de l’espace ». Il ? C’est Elon Musk, le charismatique patron de SpaceX mais aussi de Tesla. Toujours sous les feux de l’actualité, le sud-africain vient d’affirmer dans un entretien au Wall Street Journal que sa société, Tesla, sera capable de produire des voitures autonomes électriques dans quelques années et elles seront beaucoup moins susceptibles de nuire aux occupants. « Elle seront 10 fois plus sûres qu’une personne au volant dans un délai de six ans», précise-t-il.
Il est vrai que le marché de la voiture autonome aiguise les appétits. De nombreux constructeurs se sont lancés pleinement dans ce business d’avenir. Mais c’est le géant de Mountain View qui a tiré le premier avec ses Google Cars. D’ailleurs, la Californie vient de publier l’autorisation du premier groupe de véhicules pouvant tester leurs voitures autonomes sur ses routes. Google bien sûr, mais aussi Audi et Mercedes débutent leurs essais. Mais beaucoup d’autres vont suivre.
L’analyse des obstacles pas encore au point
Sécurité et facilité d’utilisation, voici les deux promesses de la voiture autonome. L’ordinateur prendra en charge l’évitement des obstacles et autorisera un confort de conduite, surtout sur les longs trajets. Mais Pour Elon Musk, il demeure encore des problèmes techniques. Selon lui, le plus gros réside dans le fait que l’ordinateur n’a pas encore la pleine capacité de reconnaitre très rapidement les objets sur la route. Repérer et analyser un obstacle, même partiel, et modifier le comportement du véhicule en une fraction de seconde demande des caméras et radars performants et une puissance de calcul conséquente. Aussi, cela nécessitera quelques gros développements pour que le véhicule soit complètement autonome. Un grand nombre d’équipementiers travaillent d’arrache-pied sur le sujet, mais la techno n’est pas encore au point.
Mais Elon Musk demeure confiant dans le développement de ces véhicules même s’il finit son entretien avec la Wall Street Journal avec une phrase assez ironique : « C’est un peu effrayant ce qui va devenir de nous, les humains ».
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