Une nouvelle version du virus informatique Flame, soupçonné d’être une cyberarme des Etats-Unis et d’Israël utilisée durant l’été 2010 contre le programme nucléaire iranien, aurait été repérée dans des ordinateurs en Iran, au Liban ou en France, ont révélé lundi des experts en sécurité.
L’éditeur russe de logiciels Antivirus, Kaspersky Lab, crédité de la découverte de Flame, a baptisé cette nouvelle mouture, miniFlame. Il la décrit comme “un programme nuisible petit et très flexible, conçu pour voler des données et contrôler des systèmes infectés au cours d’opérations de cyberespionnage ciblées“. MiniFlame serait basé sur “la même plate-forme structurelle que Flame“, pouvant fonctionner indépendamment ou avec son “grand frère”, conçu, lui, pour des “opérations massives de cyberespionnage“.
Pour l’instant, l’édite estime de 50 à 60 le nombre d’attaques à l’aide de miniFlame dans le monde, notamment au Liban, en France, aux Etats-Unis, en Iran ou encore en Lituanie. Selon ses experts, le programme aurait été développé à partir de 2007 et utilisé jusqu’à fin 2011. “Nous pensons que les développeurs de miniFlame ont créé des dizaines de modifications sur le programme“, indique Kaspersky.
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