- L’automobile à l’épreuve des cyber-voleurs
- L’intrusion, une simple formalité
- L’antidémarrage en échec
- Le Mouse-jacking, fléau silencieux
- L’attaque par relais
- Une technique imparable
- Casse-tête juridique
- Pénurie de solutions
« Nous avons été surpris par la facilité déconcertante avec laquelle nous avons réalisé ce relais, explique Aurélien Francillon. Il suffit de deux antennes « loop », c’est-à-dire de deux bobines de fil, et d’un relais radio. Cette attaque ne dépend que des propriétés physiques du signal et il n’existe actuellement pas de parade connue. Un constructeur de véhicules haut de gamme nous a pourtant affirmé que dans quelques années, le système PKES serait fourni de série sur toutes les voitures. L’un des chercheurs de l’équipe possède d’ailleurs un véhicule équipé de ce système et il n’y a pas renoncé pour autant. C’est tellement pratique qu’une fois que les gens y ont goûté, ils ne peuvent plus s’en passer ». L’un des coauteurs de l’étude, Boris Danev, a fondé une startup, 3db Technologies, afin de développer et de commercialiser un système de vérification de distance sécurisé pour ce type d’applications. Un moyen de sécuriser peut-être, à terme, le système PKES. En attendant, il n’existe aucune véritable parade. Aurélien Francillon suggère aux constructeurs d’incorporer un signal sonore permettant de déterminer quand la clé a été activée. Quant aux automobilistes les plus paranoïaques, ils pourront toujours se procurer un de ces « étuis Faraday » pour passeports et cartes de crédit, en attendant d’éventuels modèles conçus spécialement pour ces clés. Mais ce serait renoncer à tout ce qui fait l’intérêt de ce système…
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