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Une semaine avec un Pocket PC
Une supervision qualité de service pour le réseau d’AOM
1 janvier 2001 à 00:00
AOM administre ses réseaux LAN et WAN par une approche qualité de service qui sera appliquée aux serveurs et aux applications stratégiques. Sa mise en place et son exploitation sont sous-traitées.
L’entreprise et sa problématique Assurer la supervision de réseaux LAN et WAN hétérogènes
Forte de 3 300 collaborateurs, la compagnie aérienne AOM a affiché, en 1999, un chiffre d’affaires de plus de 4 millions de francs et a transporté plus de 3,5 millions de passagers. En mars 1998, la société a intégré le groupe Qualiflyer Creation, qui réunit – outre AOM – Air Portugal, Austrian Airlines, Sabena, Swissair, TAP et Turkish Airlines. L’expansion de l’entreprise a eu de très fortes répercussions sur le système d’information. Le réseau local, qui n’était composé que d’une trentaine de postes, en 1992, a ainsi laissé la place à mille cinq cents postes, répartis sur pas moins de soixante-quinze réseaux locaux, concentrés sur soixante sites, tous reliés à la plate-forme d’Orly à l’aide de lignes louées, de Frame Relay ou de fibre optique (sur le réseau des Aéroports de Paris). Cette hétérogénéité touche aussi les LAN. Le Token Ring 16 Mbit/s y côtoie l’Ethernet et l’ATM, utilisé en c?”ur de réseau de la plate-forme d’Orly. Mais la supervision de l’épine dorsale ATM du LAN était inexistante.
Par ailleurs, la solution HP OpenView n’autorisait pas à bâtir des historiques d’informations et ne générait pas de tableaux de bord pour anticiper les dysfonctionnements, et elle mettait en place une administration avec le contrôle de la qualité de service.
Le cahier des charges Disposer d’une console d’administration unique
Nous voulions disposer de tableaux de bord qui nous assurent une bonne analyse du comportement de notre réseau. L’anticipation des problèmes liés au dimensionnement du réseau était une priorité et une nécessité pour nos soixante sites distants “, explique Michel Altazin. ” La solution retenue devait analyser toutes les technologies déployées dans nos réseaux locaux et étendus. Elle joue le rôle de fédérateur “, poursuit-il. Si un produit s’était limité à la surveillance du c?”ur de réseau ATM, il aurait été vite écarté. ” Il s’agissait de prendre en compte nos serveurs de données. OpenView était aussi affecté à la surveillance de ces équipements. Mais comme il n’était pas conçu pour une telle tâche, les informations remontées étaient insuffisantes pour être exploitables “, conclut-il.
Les technologies choisies Des tableaux de bord en HTML pour une analyse en temps réel
EHealth assure le suivi du réseau et, plus spécialement, de l’ATM, service non offert avec l’ancienne solution de supervision de la compagnie aérienne. Ce logiciel s’interface également avec HP OpenView, déjà en place. EHealth récupère directement dans les équipements les données nécessaires puis les historise dans une base. Un système d’alertes intelligentes permet d’envoyer des traps vers la console HP OpenView. De même, il est possible, par un simple clic de souris à partir d’une ressource sur la carte HP OpenView, de déclencher l’exécution d’un rapport EHealth sur l’équipement.
Ces derniers sont édités au format HTML. Les rapports d’exploitation délivrent une vue à un instant donné. Les rapports de tendance fournissent des courbes reposant sur un historique.
Les produits et les fournisseurs retenus EHealth, de Concord ; et iVista, d’Axilan, avec un contrat SLA
AOM a d’abord procédé à un audit en collaboration avec Axilan. Ce dernier travaillait déjà avec AOM sur la surveillance du réseau et du système. Distributeur des produits de Concord, l’intégrateur a proposé EHealth. Après une phase de maquettage, AOM a décidé de souscrire le contrat de service iVista, d’Axilan.
L’intégrateur assure le déploiement, la mise en fonction du produit et fournit les rapports demandés. iVista est un contrat de location de services avec achat en fin de contrat. ” Je ne souhaitais pas que les ingénieurs réseaux et systèmes d’AOM se lancent dans une telle opération. Il était préférable de garder les ressources internes pour assurer la pérennité du système d’information et d’en définir ces évolutions “, insiste Michel Altazin.
La charge financière est donc récurrente pour la compagnie aérienne. Mais AOM a prévu des garde-fous, notamment en signant avec Axilan un contrat SLA (Service level agreement) qui définit les objectifs à atteindre. ” Nos exigences de mise à niveau de la solution de supervision sont très élevées. En cas de modification de n’importe quel élément du système d’information, Axilan a une demi-journée pour mettre à jour la solution de surveillance “, assure-t-il.
Les projets à court terme Étendre la qualité de service aux applications
Les cinq indicateurs principaux (disponibilité, volumétrie, charge, temps de réponse et accessibilité) servent de base pour générer les rapports de tendance et d’exploitation. AOM souhaite étendre cette solution aux systèmes et aux applications. Pour cela, il compte s’appuyer sur les fonctionnalités d’EHealth.
Dans un premier temps, cette évolution concernera les serveurs NT et NetWare. Les premiers ne disposent pas d’outils assez performants pour mettre en place un suivi de qualité de service. ManageWise, lui, espionne les équipements Novell, mais ne fonctionne que pour ces serveurs. Dans un second temps, les serveurs Risc 6000, d’IBM, seront concernés. AOM n’a pas encore décidé si les systèmes AS/400 bénéficieront de ce suivi. Il penche pour une surveillance minimale, l’objectif étant de savoir si le système est toujours opérationnel et si les temps de réponse sont corrects. Un ping TCP-IP suffit, pour l’instant, comme indicateur de présence sur le réseau.
En matière d’applications, les bases de données Oracle sont les premières touchées par l’extension du projet, dans la mesure où elles assurent la gestion des données d’applications stratégiques au sein du système d’information de la compagnie.
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