Le graphène est un « matériau miracle » à plus d’un titre, qui pourrait bouleverser des dizaines d’industries, des centaines de technologies et des milliers d’usages. Donné pour être 200 fois plus résistant que l’acier et 30 fois plus conducteur que le silicium, il a de nombreuses vertus qui le positionnent en bonne place comme le matériau du futur.
Une société américaine du nom de Graphene 3D Lab vient d’ouvrir une nouvelle porte sur le potentiel incroyable du graphène en trouvant un moyen de l’intégrer dans une matière thermoplastique, sans altérer ses capacités intrinsèques.
La réunion de la base plastique et des nanoparticules de graphène est ensuite moulée de telle sorte qu’elle forme un fil qui pourra être utilisé dans les imprimantes 3D classiques (FDM). De telle sorte qu’il sera possible d’imprimer des objets en 3D qui possèderont les propriétés physiques du graphène. En l’occurrence, Graphene 3D Lab a imprimé une batterie qui fournit déjà autant d’électricité qu’une pile AA du commerce.
Battery v3 from Adnet Communications Inc. on Vimeo.
Cette étape est d’importance car elle ouvre une nouvelle voie dans l’impression d’objets complexes, par exemple « les robots ou les gadgets [électroniques, NDLR] », explique Daniel Stolyarov, PDG de Graphene 3D Lab. Il est en effet désormais envisageable, si la méthode développée par la société new yorkaise s’avère concluante, de fabriquer certains des éléments les plus complexes d’un appareil électronique avec une imprimante 3D. Mieux, la batterie pourrait épouser n’importe quelle forme.
A l’heure actuelle, il est nécessaire d’imprimer séparément les différents éléments de la batterie, mais en développant une imprimante recourant à plusieurs matériaux, il sera possible d’imprimer une batterie en une passe.
C’est sur cette dernière partie que travaille Graphene 3D Lab actuellement, cherchant des financements. Cette technologie pourrait avoir un impact énorme. Imaginez pouvoir fabriquer votre propre batterie grâce à quelques matériaux ! Il est même envisageable, dans le cadre d’un projet industriel aussi imposant que le smartphone Ara de Google ATAP, de penser que les modules de ce téléphone personnalisable et modulaire pourraient être imprimés en 3D presque complètement, même s’ils comportent des circuits intégrés.
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Source :
Graphene Lab Inc. via Forbes
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