Après le désengagement de France Télécom, Mobilcom doit supprimer 1 850 postes sur 5 000. Colt, pourtant élu meilleur opérateur de l’année, licenciera encore 800 employés, en plus des 500 suppressions d’emplois annoncées en février. Comme on s’y attendait, HP-Compaq prévoit un plan social de grande ampleur en France : 1 206 postes sur 6 082. Idem pour le géant du jeu Infogrammes : après trois ans de pertes, il licenciera 60 % de ses effectifs, soit 280 personnes. Pendant ce temps, le fabricant de micro Continental Edison (190 salariés) dépose le bilan. France Télécom retrouve un PDG, Thierry Breton, a qui revient la lourde tâche d’apurer une dette colossale. Le marché en pleine déconfiture réclamera-t-il son lot de licenciements ? Et que va devenir Ericsson, dont l’action est passée en dessous de un dollar et qui négocie avec le Nasdaq pour rester coté. Et Nortel ? Son action a chuté à 53 cents. Et Cap Gemini ? Son action a perdu 30 % la semaine dernière. Ce triste inventaire d’une semaine d’octobre 2002 particulièrement noire, sur fond de Bourses folles, serait incomplet sans quelques bonnes nouvelles qui, si elles ne rassurent pas, montrent qu’en affaires, il n’y a pas de fatalité. Le fabricant de périphériques Logitech mène bien sa barque : trois ans de croissance entre 30 et 40 % et des prévisions de croissance soutenue pour 2003 (+15 %). Et puis, il y a Dell! Dell l’insolent, qui, contre toute attente sur ce marché en pleine déprime, revoit ses prévisions trimestrielles à la hausse avec un CA en augmentation de 22 %, et un bénéfice amélioré de 30 % ! Michael Dell, quel est ton secret ?
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